Vous êtes envahi par les nuisibles ?

Besoin de travaux d'assainissement ou d'un traitement des bois ?

Traitement des bois par AAN à Paris et dans l'Île-de-France

Notre société Assistance Anti-Nuisibles intervient dans toute la France, et même en Belgique, pour un traitement des bois pour l’export.

Que ce soit un traitement des grumes, un traitement par fumigation, ou encore un dégazage de container, nous nous occupons de tout, de A à Z.

Contactez-nous également pour tous travaux d’assainissement, de désinfection ou bien de lutte-anti-pigeons.

Votre bois a besoin d’être traité ?

Le traitement des bois contre les xylophages, les champignons et mérules

Nous vous proposons en effet un traitement des bois préventif et curatif afin de lutter contre les insectes xylophages tels que les vrillettes, les termites, les capricornes, mais également contre les champignons comme les mérules.

Pour vos constructions neuves, vous devez avoir recours à un traitement préventif contre les insectes et les larves pour vos charpentes en bois, à peu près tous les 10 ans.

Si toutefois il est trop tard pour le traitement préventif, nous procédons alors à un traitement des bois curatif pour à la fois détruire les insectes, champignons et mérules, et également protéger le bois des charpentes contre de nouvelles infections.

Le traitement des bois en station phytosanitaire

Traitement norme NIMP15 :

Le bois non transformé constitue une filière pour l’introduction et la dissémination d’organismes nuisibles.

La Norme Internationale pour les Mesures Phytosanitaires N°15 (NIMP15), relative à la réglementation des matériaux d’emballage à base de bois, a été adoptée.

L’objectif de cette norme est de permettre de réduire de façon significative la dissémination d’organismes nuisibles lors d’échanges commerciaux.

La norme NIMP15 (ISPM No. 15) peut être consultée sur le site : www.ippc.int

Emballages en bois :

Les palettes, le bois de calage, les caisses, les planches d’emballage, les tambours, les cageots, les plateaux de chargement, les caissons à anneaux et les traîneaux, constitués en tout ou en partie de bois brut de toutes essences de conifères ou de feuillus, et d’une épaisseur supérieure à 6mm, font partie de nos emballages en bois.

FRANCE :

Emballages en bois conformes à la NIMP15:

Il s’agit de matériaux écorcés qui :

  • ont été soumis à l’un des traitements approuvés, prévus à l’annexe I de la NIMP15 : traitement à la chaleur (Heat treatment HT) 56°C, au cœur du bois pendant au moins 30 minutes,
  • sont pourvus d’une marque qui répond aux spécifications prévues à l’annexe II de la NIMP15 : le logo IPPC, le code-pays ISO à deux lettres (FR), le code d’identification du producteur, le code d’identification de la mesure approuvée utilisée (HT dans le cas de la France),
  • la marque doit être rectangulaire ou carrée et s’inscrire dans un cadre dans lequel une ligne verticale sépare le symbole des éléments du code.

Ne sont pas réglementés par la NIMP15 :

  • les matériaux d’emballage faits entièrement de bois mince (d’une épaisseur de 6mm ou moins),
  • les matériaux d’emballage faits entièrement en bois transformé, tels que le contreplaqué, les panneaux de particules, les panneaux de lamelles minces longues et orientées (OSB) ou le bois de placage, obtenus en utilisant la colle, la chaleur ou la pression ou plusieurs de ces techniques,
  • les tonneaux pour vins ou spiritueux ayant subi un traitement thermique en cours de fabrication,
  • les coffrets cadeaux de vins, de cigares ou d’autres marchandises, en bois transformé et/ou fabriqué de façon à être exempt d’organismes nuisibles,
  • la sciure de bois, les copeaux de bois et la laine de bois,
  • les éléments de bois fixés de façon permanente aux véhicules de fret et conteneurs.

Le traitement des bois par fumigation

Lorsque l’on parle de fumigation dans le transport maritime, il s’agit en fait de deux réalités différentes : la fumigation active et la fumigation passive

La fumigation active

La fumigation active consiste à traiter la cargaison ou le conteneur en utilisant des produits chimiques, pour deux raisons principales :

  • dans les transports de vrac alimentaire (les céréales), cette fumigation a pour objectif d’assurer la mortalité des insectes présents au chargement à l’intérieur de la cargaison et de permettre la bonne conservation de cette cargaison durant son transport,
  • dans les transports en conteneur, la fumigation a également pour objet d’éviter la propagation d’espèces invasives dont le transport peut avoir un impact environnemental dans le pays d’arrivée. C’est le cas des insectes transportés en provenance des Etats-Unis dans le cadre du Plan Marshall par des palettes fabriquées à base de platane et qui continuent à décimer nos platanes.

La fumigation passive

La fumigation dite passive est le résultat de la dispersion de certains solvants utilisés lors de la fabrication des marchandises transportées.

Lors du transport, les émanations de solvants vont avoir tendance à se concentrer dans le conteneur qui sans être réellement étanche va néanmoins retarder la dispersion de ces solvants. Ces conteneurs ne sont donc signalés par aucun marquage.

La responsabilité du chargeur

Le chargeur a la responsabilité de préparer sa marchandise pour le transport en respectant les réglementations nationales ou internationales dont en particulier le Code International de Marchandises Dangereuses (IMDG) et de déclarer ses caractéristiques au transporteur en indiquant entre autres, le traitement de fumigation. C’est également le chargeur qui a la responsabilité de fixer le marquage obligatoire à tête de mort.

Le conteneur sera scellé avant embarquement sur le navire et seules les autorités douanières et le destinataire sont autorisés à rompre ces scellés.

Le dégazage des containers

Ventilation des espaces confinés : application au dégazage des conteneurs intermodaux.
Les performances de la ventilation naturelle s’avèrent très variables selon les conditions environnementales.

L’utilisation d’un débit d’introduction ou d’extraction d’air mécanique, en ventilation mixte comme en ventilation forcée, permet d’accélérer fortement le dégazage.

En ventilation mixte, une extraction d’air au fond du conteneur permet d’assurer un dégazage plus rapide qu’un apport d’air dans cette zone. En ventilation forcée, la rapidité du dégazage est proportionnelle au débit de ventilation mis en œuvre.

Cette rapidité dépend par ailleurs principalement du choix de la position de l’introduction d’air.